Gôuter de départ

Comme toutes les choses ont une fin, pour calmer la faim de mes nouveaux anciens collègues j’ai improvisé un gôuter de départ.

Hier soir j’ai donc passé la soirée à tresser des bioches (non ce n’est pas une obsession, c’est juste que je veux arriver à en faire une qui me convienne, et j’y suis presque) et à faire fondre des quantités monumentales de gras en écoutant du Noam Chomsky. Chuis comme ça, un mec simple qui aime la déconne.

Attention les yeux !
Ames sensibles s’abstenir !
L’image qui suit est insoutenable !


suspens

J’avais prévenu.

400g de Valrhona 61% qui fondent au bain marie avec une plaque de beurre et demie…

C’est affreux, c’est obscène.

J’ai donc refait comme on le voit à l’image ma bonne vieille recette éprouvée du brownie/moelleux bouche-artères, recette simple si il en est.

Elle possède le ratio suivant 3-3-2-1.

3 doses de chocolat, 3 doses de beurre, 2 doses de sucre et 1 dose de farine (pour les oeufs on fait comme on aime mais c’est du 2 pour 1, jaunes et blancs)

Donc ça nous donne:

  • 400g de chocolat
  • 400g de beurre
  • 260g de sucre
  • 130g de farine
  • HUIT jaunes d’oeufs
  • 4 blancs

Le chocolat & le beurre vont au bain marie et on les mélange de temps en temps pendant qu’on crême les jaunes avec le sucre au batteur. Faut que ça blanchisse et gonfle bien.

Une fois le chocolat/beurre fondu, si il n’est pas trop chaud on incorpore dans un saladier les oeufs/sucre au chocolat/beurre.

On monte les blancs fermement (une pincée de crême de tartre est magique, on en trouve chez G.Detou et un pot devrait tenir bien des années, d’ailleurs le Valrhona pas cher c’est aussi chez G.Detou), puis on les incorpore.

Reste à tamiser la farine dans le mélange, doucement, en mélangeant tendrement pour pas brusquer la bête.

Une trentaine de minutes au four à 180° et c’est prêt.

Un grand succès, les collègues cherchaient l’ingrédient secret qui donnait ce goût si particulier alors que c’était juste du Valrhona quoi : )

Bon pour les brioches…

Je pense que j’y suis presque, j’ai compris que le principal c’est la patience.

Une fois avoir laissé reposer la pâte 2h, on prépare la brioche, on la tresse et on la relaisse reposer une heure. C’est important pour qu’elle prenne un beau volume.

La recette reste la même.
Les fillings étaient d’un côté cerises confites et angélique confite, de l’autre de la praline rose (chez G.Detou toujours on trouve des sacs de brisures de praline à différents ratios amande/sucre, j’ai de la 50/50 je pense).

A noter le double tressage sur celle aux fruits confits.
Le joli brunissage vient d’un brossage de lait avant cuisson.

Pas encore totalement convaincu de la texture interne, je vais essayer de légèrement moins cuire mon prochain test (huile de coco/valrhona en poudre), je veux qu’elle soit plus aérée, moins sêche.

Peut être augmenter le sucre pour générer plus de gaz.

bento

Dans ce petit bento, on retrouve donc les dim sum à la Calabrese d’hier sur un lit de trèfle rouge.
Ils sont beaux ces dim sum, on dirait des abats mystérieux avec leurs veinules, la membranne translucide qui protège un nodule de chair marbrée.Des hypophyses de licorne ou des gésiers de pheonix.

Mais je divague, passons plutôt à l’omelette d’à coté qui fut faite avec deux petites morilles hachées menu, une pincée de poivre long, du sésame noir et du sésame blond.

Le reste de l’entrée étant des tranchettes de tofu au basilic.

Pour le plat, je sais c’est monotone, encore du saumon et du riz, on ne se refait pas.

On coupe un cm de gingembre et une gousse d’ail en petits cubes qu’on fait poêler à l’huile de sésame, on saisait le saumon et on rajoute un gros filet d’huile de sésame pour faire frire la psurface du saumon qui doit cloquer légérement et brunir ail et gingembre qui deviendront alors croquants.
Servi avec du boco-vap et du riz cuit avec de la bonite séchée puis arrosé d’un filet d’un putain de vinaigre de riz noir de chez Isse

Dim sums à la Calabrese

Ayant un reste de spianata calabrese et me disant que “non, non, non…Tu ne peux pas tout le temps te faire des tartines de pain aux céréales avec une tranche de scamorza fumée et une tranche de spianata passées au four, c’est mal“, j’ai donc fouillé dans mon frigo.

Hm.

Des crevettes, un paquet de pâte à wonton ouvert qui a servi pour les gyoza pomme-amande, des trucs verts…

Ca tombe bien je n’ai plus de bouchées vapeur dans mon congél en réserve pour mes bentos

Dim Sum à la Calabrese:

  • 100g de crevettes
  • 4 tranches de spianata calabrese
  • 2cms de blanc de poireau
  • un grosse cuillère a soupe de ciboulette
  • une petite poignée de pousses germées

Tout ça fait un tour dans un hachoir et hop, plus qu’à poser une noisette de farce sur un disque de pâte, façonner les bouchées suivant l’inspiration et hop, 10 minutes au cuit-vapeur

Ne jamais sous estimer le pouvoir du gras de porc mélé à des produits de la mer.
De plus la spianata étant très pimentée on reste dans des notes habituelles pour de la crevette. Pique pique pique !
D’ailleurs j’ai mis le restant de spianata au congél dans l’optique d’en chemiser un morceau de saumon la semaine prochaine avec de le poêler, mais ce sera pour un autre jour.

En bonus, je vous offre la pomme de terre la plus grasse du monde

La pauvre, il y a quelques jours, était posée au fond du plat qui récoltait la graisse du poulet qui tournait dans mon four (oui car je viens de terminer de fabriquer du fond de poulet, d’où la nécessité d’avoir une carcasse bien rôtie).
Se rappelant à moi je décidais de bien la refaire cuire une grosse demi heure a 200° pour qu’elle retrouve du croquant, de la vider et d’incorporer un demi saint-marcelin, une cuilère de ciboulette, quelques fragments de scamorza fumée et de me la servir avec un mini morceau de saumon qui restait de la préparation de mon prochain bento.

C’était crapuleux, surtout une patate le soir…quelle débauche calorique ! Et tout cet amidon ! J’en frémis.

Allez, je me sens généreux, second bonus, le fond de poulet.
Faire rôtir un poulet en gardant le jus dans un plant, prélever la viande.
Reprendre le plat plein de jus, y déposer la carcasse avec d’éventuels abats, rajouter une grosse carotte, quelques branches de céléri et passer une belle demi heure au four a 200°.
Passer tout ça dans une grosse casserole, ajouter 2 branches de thym, 4 feuilles de laurier, un oignon giroflé, recouvrir d’eau et poser un couvercle.
Après c’est un quart d’heure à feu vif et mille heures à feu doux, faut juste que ça clapotte pendant des heures
Pour exemple j’ai fait cinq heures de clapottage, frigo, une heure de reclapotage.

Il reste ensuite à retirer les solides, passer la soupe dans une gaze pour virer des impuretés et les morceaux restants et à remettre sur le feu au max, sans couvercle.
Le fond est fini quand il ne reste plus qu’un centimètre de liquide, on peut alors laisser refroidir le temps qu’une fine couche de gélatine se forme sur le dessus.
Oter la gélatine, verser le fond dans un bac à glaçons et passer au congél pour obtenir de superbes portions de fond de poulet qui attendront sagement l’inspiration blotties bien au froid dans le congélo.

A noter que l’opération peut très bien s’accomoder d’être faite sur plusieurs jours (j’en ai mis trois).

Mostly British

Un petit repas “mostly british” avec des photos pourries. J’ai vraiment du mal sans lumière naturelle.

J’ai vraiment du mal aussi avec autant de nourriture le soir.

Pea Soup With Bacon And Ham

Soupe toute simple de petits pois avec une cuillère de cumin en poudre, servie avec des allumettes de jambon rôti au four et des éclats de bacon gras (poitrine fumée) séché au four

Là je me suis brulé en pulsant les petits pois tout chauds dans le blender, l’expansion de l’air chaud a fait sauter le couvercle et en a mis partout o/

Cheesecake Beautiful By The Laddle

Recette de “Beau A La Louche”, cheesecake au fromage de chêvre et au miel.
Beaucoup trop gras pour moi, rien de d’y repenser je sens mes artères qui se bouchent.
Faut pas pousser quand même la pâte ne suit pas la recette mais est à base d’un mélange bise et sarrasin

Ah pour cette recette j’ai réussi à assembler mon moule à l’envers, le fond n’etait pas du côté anti adhesif…
Et ma pâte se serait bien accomodée d’une courte cuisson à blanc d’ailleurs.

Beef, Glazed Veggies, Wine Sauce And Invisible Yorkshire Pudding

Faut il être bête…
J’ai eu envie d’organiser ce repas à cause d’une lecture où je suis tombé sur les popover ou yorkshire pudding, ces sortes de gougères utilisées pour saucer les plats.
Et j’ai oublié d’en faire…

Bref, rôti de boeuf, sauce au vin, navets et carottes glacées, pas de yorkshire pudding.

La sauce au vin a été faite avec un quart de bouteille de bon bordeaux, une julienne de carotte, dix bon centimètres de céléri, une branche de thym et une belle échalotte.
On fait revenir tous les légumes dans du beurre avant de rajouter le vin et le thym, puis on oublie la casserolle (couverte) sur le coin du feu.
Restera à réduire un peu avant de servir et lier avec une cuillère de maïzena et passer au chinois.

Pour les légumes glacés, voir Chef Simon

Cheeses !!!!

Chaource, Shropshire, Stilton, Saint Marcelin, Boulette d’Avesnes, Montbriac

Pas de catastrophe liée à ce plat, a part un manque d’appétit féroce.

Apple Pot-Sticker Dumplings With Apple Caramel Sauce

Comment ça des gyozas à la pomme ce n’est pas très anglais ?

Et cette recette de Dan Lepard dans The Guardian, c’est du chicken ?

Rah la section “Food & Drinks” de The Guardian…

Quand on voit les pages cuisine des sites d’actu français ça fait pitié.

Bref, des gyozas remplis d’une cuillère de pâte faite de jaune d’oeufs, de sucre et de poudre d’amande, et d’une cuillère de pommes sucrées coupées en petits cubes et brunies au beurre avec une pincée de canelle.

Si ils sont assemblés en avance, les couvrir pour éviter qu’ils sèchent et ce faisant s’ouvrent…

La sauce caramel est faite d’un caramel blond, décuit au délicieux jus de pomme récupéré à ma biocoop, réduit un peu et lié à la maïzena.

Bon.
Rien que d’écrire tout ça et je me sens lourd.
Je ne sens plus mes jambes…
J’ai envie de faire une sieste…
Je…

Back to the butternut

J’ai eu envie de faire un autre gâteau à la courge mais plus fondant que le précédent, voici donc une variation sur un thème.

Pour le côté plus fondant, j’ai fait un rapport de 1 contre 3 pour le ratio courge/farine (le précédent avait 1 contre 2)

  • 600g de courge butternut
  • 200 g de sucre bun
  • 100 g de farine de coco
  • 100 g de farine de blé
  • 150 g de beurre à température ambiante
  • 3 oeufs
  • 1 cuillère bombée de miel
  • 1 cuillère bombée de tahina
  • 1 cuillère d’huile de coco
  • 1 cuillère de gingembre
  • 1 cuillère de 5 épices

On rôtit la courge et on la passe au blender (je la rôtit la veille et la laisse au frigo une fois refroidie, c’est plus pratique pour la détacher de la peau), on mélange à la main le beurre pommade et le sucre avant de le mélanger au fouet (couvrir le bol avec un torchon, c’est moins salissant). On rajoute les oeufs, le miel, l’huile de coco et la tahina à la courge avant de pulser au blender avant de rajouter épices et sucre-beurre.

Hop, une demi heure au four à 180° et c’est prêt !

Le mélange courge-tahina-coco est pas mal du tout <3

Avoir des collègues heureux

Il est important de bien nourrir ses collègues, ça leur donne le poil brillant.

Gâteau courge butternut / épices

Pour en faire plein (genre une belle plaque de four 30 cms sur 40):

On fait rôtir 600g de courge butternut (une demi courge conséquente) que l’on va pulser au blender.

En attendant on bat 150g de beurre fondu avec 200g de sucre brun. On ajoutera par la suite 3 oeufs avant d’incorporer la purée de courge et des épices à volonté (genre 2 cuillères à café d’anis, de cardamone, de muscade et une seule de poivre long). Personellement j’ai remis tout ça au blender pour avoir un appareil bien homogène.

Il ne reste plus qu’à rajouter une grosse poignée de noisettes, puis 300g de farine tamisée mélangée à un sachet de poudre à lever (sans phosphates, soyez mignons) et à enfourner à 180 pour une trentaine de minutes.

Pour finir, passer au pinceau un sirop de sucre au sortir du four.

Gâteau ananas / coco

Là c’est un peu plus compliqué. Ca fait fort longtemps pour celui-ci et les quantités sont extrêmement à la louche. De plus je n’étais pas forcément content de la tenue de la chose qui manquait probablement de farine.

C’était bon hein, juste à servir ce n’est pas très pratique.

Prenons deux tiers d’un ananas frais que l’on passe au blender avec 2 tiers d’une boite de lait de coco.

On rajoute 50g de beurre, deux grosses cuillères à soupe d’huile de coco, 150g de sucre brun et 4 oeufs, et on pulse encore tout ça au blender.

Une fois le tout transféré dans un bol idoine j’ai incorporé 75g de farine de coco et 25g de farine de blé, et là j’aurais dû en mettre plus. Ah, une grosse poignée de noix de coco rapée est sympa aussi.

La consistance du gâteau se rapproche d’un gâteau de millet, très humide avec toutes ces fibres d’ananas gorgées de sucs. D’ailleurs ces fibres rendent probablement la structure assez instable vu qu’elles ont un certain poids que la farine n’arrive pas à soutenir convenablement d’où les problèmes lors du service.

Bref, on dispose de belles tranches d’ananas au fond d’un moule, on recouvre avec l’appareil, on remet des tranches par dessus et on enfourne à 180° pour…une durée indeterminée !

J’ai bien dû cuire la chose pendant une bonne heure avant que la pointe de mon couteau en ressorte sêche. Ca passait son temps à se moquer de moi en faisant des bulles qui ne sont pas forcément l’apanage du gâteau cuit, mais à force de patience elles ont disparu.

Un dimanche comme les autres

Inspiré par cet article du NYT sur l’ouvrage pléthorique “Modernist Cuisine” de Nathan Myhrvold (et consorts).

Oui, un steak congelé saisi au chalumeau.

Beau résultat après de longues minutes de travail au corps.

Reste à enfourner enveloppé de papier alu à 100° pour un bonne grosse vingtaine de minutes.

Voilà la bête servie avec des tronçons de persil tubéreux passés à la friteuse.

C’était uniformément tendre, tiède et fondant, assez intéressant. Ca me change de mes aller-retour juste saisis et encore crus à coeur.

L’uniformité de la cuisson interne est vraiment sympa et la cuisson basse température rend la viande hyper fondante.

Mais que faire pendant les 20 minutes de cuisson au four ? Surtout qu’on à une friteuse frémissante qui patiente difficilement.

Et bien…des scottish eggs !

On enveloppe doucement des oeufs durs roulés dans la farine d’un mélange d’english mustard (Seriously Strong !) et de chair à saucisse. On passe la boulette dans un oeuf battu et on la met dans un bol rempli de chapelure auquel on imprime un mouvement de rotation calme mais ferme afin qu’elle se pane joliement sans qu’on la déforme avec nos gros doigts maladroits.

Reste plus qu’à plonger 2 minutes dans une friture a 180° et hop !

Pour le gratin de topinambours au foie gras, il faudra attendre que je le démoule avant d’avoir des photos.

Ah et bien la voilà !

Donc, ce petit gâteau de topinambours au foie gras est basé sur une recette du Larousse Gastro qui me fait de l’oeuil depuis un bout de temps. C’est une simplification hein parce que le foie gras frais et les brisures de truffes c’est un autre budget.

L’idée ici était de profiter de la saison pour faire un petit truc aux topinambours et vu qu’ils adorent se frotter à du foie gras allons-y.

L’avantage également de la saison est qu’après les fêtes on trouve plein de foie gras de cuisine (le pas bon au canard) en soldes et qu’un petit bloc à prix bas trouve toujours une place dans un congélateur pour servir de base à des sauces décadentes et autres amusements.

Donc pour cette recette 600g de topis et un blocs de..heu..je n’ai pas pesé mais j’ai utilise en gros 6cms sur 3 sur 4 de foie gras, ce qui ne vous aidera pas beaucoup. Mais bon, on en met tant qu’on veut hein.

Eplucher et mandoliner les toptop, à épaisseur de 2mm pendant qu’un bouillon de poule bouille dans une casserole. Plonger les tranches pendant 5 minutes, égoutter et réserver.

Dans un saladier jeter les rondelles de topi, une pincée de poivre long ou deux, des baies rouges concassées, un peu de sel fumé et rajouter un oeuf battu.

On secoue bien, puis on tapisse le moule avec les tranches.

Ensuite on monte le gâteau en s’arrêtant tous les deux ou trois étages pour placer des tranchinettes de foie gras.

Il reste à mettre le moule au four (préchauffé) à 180° au bain marie pendant 20 minutes.

Ensuite j’ai laissé reposer, j’ai démoulé et j’ai vaporisé du vinaigre balsamique rouge parfumé aux truffes (merci Cousine Noël) en alternant vaporisation et chalumeau. J’aurais aimé que ça donne un rendu plus glacé mais j’avais la flemme de faire des choses compliquées (oui).

oh des gâteaux

En bas il y a un makoviec, un délicieux roulé au pavot d’origine polonaise dont j’ai pris la recette ici (Edit: ah bah ça c’est un hasard, c’est la même dame dont j’ai adapté la recette du Carrot Cake, et ça provient pourtant d’un site totalement différent.). Petit bémol, je doublerais la prochaine fois la quantité de pâte car ce n’est pas assez roulé à mon goût. La pâte est une sorte de brioche levée et la farce est un mélange de pavot cuit et moulu, de raisins secs, d’orange confite, de noix et d’amandes moulues, beurre, oeuf et sucre. J’ai rajouté de la fleur d’oranger, de la cachaça et viré l’essence de vanille.
La quantité de farce me parait également trop importante mais j’ai congelé le rab pour réutiliser dans du fromage blanc ou dans des tagliatelles à la Stepien (où la farce est utilisée comme sauce pour les pâtes)

En haut il y a un gâteau au chocolat fait au pif, car certains collègues en ont marre des gâteaux “aux trucs bizarres, tu peux pas faire des gâteaux au chocolat comme tout le monde ?”. Pour un bon gâteau au chocolat bien fondant, il faut (à mon avis) tant pour tant de chocolat (Valrhona pris chez G.Detou) et de beurre, et une autre mesure d’un mélange sucre / farine à en gros deux tiers / un tiers. Pour le moelleux, on ne peut pas se tromper avec 2 oeufs et 2 jaunes.

Ca donne donc:
* 120g de chocolat fondu au bain marie
* 120g de beurre fondu
* 70g de sucre
* 50g de farine
* 4 jaunes
* 2 blancs montés en neige

On bat les jaunes avec le sucre, on incorpore le beurre et le chocolat (un peu refroidis), on rabat délicatement les blancs puis la farine tamisée et on enfourne à 180° une petite demi heure en vérifiant la cuisson avec la pointe d’un couteau à la fin.
Idéalement, le chocolat adore être relevé avec un peu d’essence d’amande, mais bon j’ai fait classique pour pas froisser les papilles :p

Petits gâteaux

Macarons rapides:

  • mélanger 125g de poudre d’amande, 125g de sucre, 35g de farine fine
  • battre 4 ou 6 blancs suivant ce que vous avez sous la main, 6 étant mieux, 10 étant génial et les resserrer avec 50g de sucre glace
  • incorporer *doucement*
  • déposer sur un papier graissé ou une silpat, décorer d’une amande
  • enfourner à 180°, cuire suivant les goûts

Biscuit aux épices.

Alors là, c’était un test de gâteau rapide et improvisé et pour les mesures j’ai donc fait à la ricaine avec des mugs. Ca permet de cuisiner à la louche assez facilement une fois qu’on a l’habitude des ratios classiques farine/sucre/gras qui correspondent aux différents types de pâtes.

J’avais envie d’un biscuit sain, sec, parfumé et sableux.

Pour le sain, j’ai pris une demi tasse de farine de coco, un quart de tasse de farine de sarrasin et un quart de tasse de farine de blé bise.

Pour le sec un peu moins de sucre que de farine fonctionne bien, j’ai donc rajouté un quart de tasse de sucre de canne non raffiné (gros gout de réglisse) et une demi tasse de sucre blond.

Pour le parfum, j’ai mélangé un peu de poudre de girofle, un peu de poivre long, beaucoup de gingembre et de la poudre de neptune de rollinger (aneth, fenouil, badiane, algues)

Pour le sableux il faut peu de matière grasse et un malaxage approprié, j’ai donc rassemblé tous les solides dans un bol et ai rajouté une demi tasse d’huile de noix de coco ainsi que les jaunes d’oeufs restants des buiscuits aux amandes. Ce n’était pas assez, j’ai donc rajouté une demi tasse de beurre fondu tout en malaxant jusqu’à ce que la pâte tienne mais pas plus.

Plus qu’à enfourner

bentos!

Gauche:

  • Roquette, roquefort et mélange tomates séchées/ail mixés
  • Shitakés
  • Courge rôtie, graines de courge grillées, huile de pistaches grillées

Droite:

  • Epinards/oignon rouge/poivron rouge
  • Saucisse fumée
  • Brocovapeur

Gauche:

  • Salade avocat-saumon [1]
  • Pousses de chou rouge
  • Salade de carottes-miel-noisettes
  • Riz avec une sauce soja-sesame

Droite:

  • Saltimbocca [2]
  • Tomate
  • Epinards
  • Pâtes au potiron

Gauche:

  • Roquette, pignons grillés, chêvre sec, tomate, huile d’amandes grillées
  • Pâtes au potiron et morceaux d’aubergine grillée

Droite:

  • Brocovap’
  • Shitakés
  • Saumon ail-gingembre
  • Riz avec furikaké de shiso rouge

(pas très sexy hein, mais c’était bon!)

Gauche:

  • Avocat au vinaigre
  • Riz mélangé avec les restes de brocovap, un shitaké en dés et une noisette de crême d’amandes
  • Concombre au fromage frais

Droite:

  • Choucroute au lard paysan fumé, strasbourg et saucisse fumée

Recettes

Salade Avocat/Saumon

  • Détailler en petits cubes un demi avocat et la même quantité de saumon cru
  • Ajouter une feuille de shiso ciselée finement
  • finir par un trait de mirin et une goutte d’huile de sésame

A laisser mariner une nuit de préférence.
Le shiso et l’alcool contenus dans le mirin sont antiseptiques ce qui n’est pas plus mal pour du saumon cru.
Le shiso frais se trouve rue sainte anne chez K-mart ou rue des petits champs chez kioko, en acheter plein et mettre au congel un sachet de shiso ciselé ainsi que quelques feuilles entières séparées par du papier cuisson. (wikipedia: shiso)

Saltimbocca

  • Etaler une tranche de veau bien fine (si besoin, la battre mais attention à ne pas trop éclater le fil de la chair)
  • Placer dessus une tranche de jambon de parme
  • Ajouter un peu de roquette et de la tomate sechée hachée
  • Finir par une grosse pincée de parmesan
  • Rouler la tranche de veau sur elle même en serrant bien et la transpercer d’un cure-dent à chaque extrémitée pour qu’elle garde forme
  • Cuire 5 minutes dans une poêle couverte puis griller 5 minutes sans couvercle en dorant bien toutes les faces